[Is mortality an objective indicator for measuring the impact of an epidemic?: The example of Covid-19 in Switzerland].

La mortalité est-elle un indicateur objectif pour mesurer l’impact d’une épidémie ?. L’exemple du Covid-19 en Suisse.

Publisher: Médecine et Hygiène Country of Publication: Switzerland NLM ID: 101219148 Publication Model: Print Cited Medium: Print ISSN: 1660-9379 (Print) Linking ISSN: 16609379 NLM ISO Abbreviation: Rev Med Suisse Subsets: MEDLINE

Original Publication: Genève : Médecine et Hygiène, 2005-

COVID-19*/epidemiology ; COVID-19*/mortality ; Life Expectancy*/trends; Switzerland/epidemiology ; Humans ; Mortality/trends ; Epidemics

Measuring the health impact of an epidemic using appropriate indicators is necessarily complex. Mortality does not sum up all the issues, but at least it seems to be an objective indicator. There are, however, a number of different mortality indicators, which do not all convey the same message. During the Covid-19 epidemic in Switzerland, the mortality rate rose by 10.2% in 2020, while life expectancy fell by "only" 0.8%, or 8.3 months, a decline described as "modest" or "complete freefall" depending on when it was published. In reality, the population living in Switzerland in 2020 lost an average of "only" 2.4 days, as the epidemic did not last their entire lives. The use of such an indicator, in comparison with losses due to other factors, would enable us to better estimate the real impact of an epidemic.
Competing Interests: Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.

Local Abstract: [Publisher, French] Mesurer l’impact sanitaire d’une épidémie à l’aide d’indicateurs appropriés est forcément complexe. La mortalité ne résume pas tous les enjeux mais semble au moins être un indicateur objectif. Il existe cependant différents indicateurs de mortalité ne donnant pas tous le même message. Lors de l’épidémie de Covid-19 en Suisse, le taux de mortalité a augmenté de 10,2 % en 2020, alors que l’espérance de vie n’a diminué « que » de 0,8 %, ou 8,3 mois, recul par ailleurs qualifié de « modeste » ou de « chute libre » selon quand il a été publié. En réalité, la population vivant en Suisse en 2020 n’a perdu en moyenne « que » 2,4 jours car l’épidémie n’a pas duré toute sa vie. L’utilisation d’un tel indicateur, en comparaison avec les pertes dues à d’autres facteurs, permettrait une meilleure estimation de l’impact réel d’une épidémie.

Date Created: 20240502 Date Completed: 20240502 Latest Revision: 20240502

20240502

10.53738/REVMED.2024.20.872.886

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