A multi-proxy lithostratigraphic record of Late Glacial and Holocene climate variability from Piper Lake, Nova Scotia.

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    • Abstract:
      A multi-proxy lithostratigraphic record from Piper Lake, Nova Scotia reveals environmental variability during the Late Glacial and Holocene. Piper Lake is a small, shallow (3 m), closed dystrophic basin located in the eastern Nova Scotia Highlands. The site was deglaciated about 14.5 cal (calibrated) ka BP and elevated loss on ignition values and relatively low carbon/nitrogen (C/N) isotope ratios indicate the establishment of a productive aquatic environment consistent with Allerød warming. The Late Glacial Lake record is punctuated by two thin, very fine-grained clay layers that are correlative to the Killarney and Younger Dryas (YD) oscillations; they were deposited when perennial ice covered the lake. The post-YD lithostratigraphy indicates the rapid establishment of an increasingly productive and stable landscape. This trend is reversed three times during the Holocene by minerogenic units. A complex 25 cm thick diamicton unique to Piper Lake was deposited ca. 10.8–10.3 cal ka BP by slumping that was associated with periglacial slope processes and (or) lake level changes; a direct correlation to early Holocene (Preboreal) cooling appears unlikely. Two thin minerogenic units deposited at ca. 8.1 and ca. 4.9 cal ka BP were likely the result of regional cooling and are broadly correlative with events noted in the GISP2 (Greenland Ice Sheet Project 2) ice-core record. The Holocene lithostratigraphic record from Piper Lake may be a consequence of unique limnological factors. Alternatively, the strong lithostratigraphic response may be the result of the absence of a strong and persistent regional climate mechanism (North Atlantic oscillation?), which if present might have obscured the impact of hemispheric or larger-scale climate forcing. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
    • Abstract:
      Une séquence lithostratigraphique à indicateurs multiples du lac Piper, en Nouvelle-Écosse, révèle une variabilité environnementale au cours du Glaciaire tardif et de l'Holocène. Le lac Piper est un bassin dystrophe, fermé et peu profond, situé dans l'est des hautes-terres de la Nouvelle-Écosse. Le site a été déglacé il y a environ 14,5 ka cal. avant le présent et des valeurs élevées de perte par calcination et des rapports relativement faibles des isotopes carbone/azote indiquent l'établissement d'un environnement aquatique productif concordant avec le réchauffement Allerød. Deux minces couches d'argile à grain très fin présentent une corrélation avec les oscillations de Killarney et du Dryas récent qui entrecoupent la succession stratigraphique du lac glaciaire tardif. Ces couches se sont déposées alors qu'une glace pérenne recouvrait le lac. La lithostratigraphie post-Dryas récent indique l'établissement rapide d'un paysage de plus en plus productif et stable. Cette tendance a été renversée trois fois au cours de l'Holocène par des unités minérogénétiques. Un diamicton complexe d'une épaisseur de 25 cm, unique au lac Piper, a été déposé vers 10,8 – 10,3 ka cal. avant le présent par des processus de pente périglaciaire associés à des effondrements et (ou) des changements dans le niveau du lac; une corrélation directe au refroidissement à l'Holocène précoce (Préboréal) semble peu probable. Deux minces unités minérogénétiques déposées vers 8,1 et 4,9 ka cal. avant le présent résultent probablement d'un refroidissement régional et elles correspondent en gros aux événements notés dans la séquence de carotte glaciaire GISP2. La séquence lithostratigraphique de l'Holocène du lac Piper peut être une conséquence de facteurs limnologiques uniques. Par contre, la forte réponse lithostratigraphique peut résulter de l'absence d'un fort mécanisme climatique régional persistant (oscillation nord-atlantique?) lequel, s'il est présent, pourrait avoir masqué l'impact d'un forçage climatique à une échelle hémisphérique ou plus grande encore.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]
    • Abstract:
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