Comment Rubus alceifolius, une espèce exotique envahissante, pourrait-elle progressivement coloniser la totalité d'une forêt tropicale humide ? (French)

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  • Additional Information
    • Abstract:
      Few quantitative studies confirm or refute actual theories on the capacity of exotic species to invade and colonize new environments. To evaluate these theories, we tested some biological traits of an invasive bramble (Rubus alceifolius Poiret), known for the importance of its sexual reproduction on lowlands, at La Réunion (Indian Ocean). We studied R. alceifolius seed distribution in one of the last tropical lowland rainforests of the island. Seed count was greater under R. alceifolius patches (> 10 000 seed/m2) than in understoreys not colonized by the bramble (approximately 3000 seed/m2). In R. alceifolius patches, localized within gaps, our results showed that seed-rain and seed-bank before and after the fruit period decreased significantly from the center to the edge of the gap. This pattern was certainly due to the variation in luminosity, which decreased from the center of the gap to the edge. We conclude that seed dispersal of this species within the forest is mainly via running water. A number of seeds (10%–20%) were able to wait for a new opening in which to germinate. A small proportion of these seeds remained viable in the soil for many years. Monospecific R. alceifolius patches can be considered nurseries and are the main source for colonization of new areas within the forest. Our quantitative results confirm that copious sexual reproduction, a large soil seedbank, and a high germination rate are biological traits that greatly contribute to the invasiveness of this plant. They also provide important information for forestry services establishing adapted control plans. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
    • Abstract:
      Peu d'études quantitatives confirment ou réfutent les théories actuelles concernant la capacité des espèces exotiques à envahir et coloniser de nouveaux milieux. Pour préciser ces théories, nous avons testé différents traits biologiques d'une ronce (Rubus alceifolius Poiret) envahissante à La Réunion (Océan Indien). Connue pour l'importance de sa reproduction sexuée à basse altitude, nous avons étudié la distribution des graines de R. alceifolius dans une des dernières forêts tropicales humides de basse altitude de l'île. La quantité de graines est nettement plus grande sous ronciers (>10 000 graines/m2) qu'en sous-bois non colonisé par la ronce (environ 3000 graines/m2). Pour les ronciers localisés au niveau de chablis forestiers, la pluie de graines ainsi que la banque de graines dans le sol, avant comme après période de fructification, diminuent significativement du centre vers la périphérie. Cette tendance s'explique par une luminosité plus importante au centre du chablis. Les auteurs concluent que la dissémination des graines de cette espèce au sein de la forêt se fait essentiellement par les eaux de ruissellement. De nombreuses graines (10 % à 20 %) peuvent attendre une ouverture du milieu pour germer. Une faible proportion des graines présentes dans le sol sont viables pendant de nombreuses années. Les massifs monospécifiques de R. alceifolius, isolés dans les trouées forestières, servent donc de nurseries et sont à l'origine de la colonisation de nouveaux espaces par cette espèce, au niveau de la forêt. Les résultats obtenus confirment qu'une reproduction sexuée abondante, l'accumulation de nombreuses graines dans le sol et un taux de germination élevé sont des traits biologiques caractéristiques de cette plante envahissante. Ils donnent également aux gestionnaires des milieux, des orientations sur la mise en place de plans d'éradication adaptés. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
    • Abstract:
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