- Alternate Title:
THE DECISION NOT TO PERFORM THE CONTRACT - ON THE DESIRABILITY OF BREACH OF CONTRACT. (English)
LA DÉCISION DE NE PAS EXÉCUTER LE CONTRAT - SUR L'OPPORTUNITÉ DE L'ILLICITE CONTRACTUEL. (French)
- Abstract:
If, as generally considered, the moral duty generated by a contractual promise flows from the voluntary nature of such promise, the automatic moral condemnation of the nonfulfillment of the obligation in its specific nature, even if voluntary and without legal justification, sits on weak rational grounds. Because practical constraints such as information and negotiation costs cause all contracts concluded in practice to have an incomplete nature in the sense that there is no real, subjective agreement on all circumstances which could interfere with the performance of the contract, the scope of the moral duty is narrower than that of the legal duty flowing from the contract. Morally, the promisor may be considered as bound to perform specifically in circumstances for which he explicitly undertook such duty and in those in which he would have undertaken to perform had the contract been a complete one. In circumstances where the cost of performance is higher that the benefit conferred to the promisee, there is no price for which the parties would have agreed on specific performance if they had anticipated such circumstances and bargained over them. Against this background, all that can be stated with certainty with respect to the failure to perform contractual obligations generally - even if voluntary - is that it has an ambiguous moral status, depending on the specific circumstances. There are, as a consequence, no good reasons for the system of remedies for unjustified non-performance of contractual obligations to be based on a preconception that the non-fulfilment of the contract specifically is immoral. Eliminating such preconception from the equation brings to light the technical arguments for which it is possible to limit the scope of specific performance, in cases of manifest inefficiency, by using the prohibition of abuse of rights, as well as the arguments for which specific performance is not a preeminent remedy and is not mandatory for the promisee for the simple fact that it is still possible and of interest. Further, in line with trends visible in comparative law, such solutions reflect the reality that specific performance can sometimes be inefficient, such that discouraging, in all cases, the nonfulfillment of contractual obligations in their specific nature can prove to be, in turn, socially undesirable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Abstract:
Si, comme il est considéré en commun, l'obligation morale engendrée par une promesse contractuelle découle de la nature volontaire de cette promesse, la condamnation morale automatique de son défaut en nature, même volontaire et non-justifié, a une base rationnelle fragile. Puisque les contraintes pratiques telles que les coûts d'information et de négociation donnent à tous les contrats conclus en pratique un caractère incomplet à l'absence d'un accord réel, subjectif, sut toutes les circonstances qui pourraient interférer avec l'exécution du contrat, la portée de l'engagement moral est plus restreinte que celle de l'obligation juridique découlant du contrat. Moralement, le débiteur peut être considéré forcé d'accomplir en nature l'obligation de la prestation dans les circonstances dans lesquelles il a pris explicitement cet engagement et dans les circonstances où il aurait pris l'engagement de l'exécution si le contrat avait été complet. Dans les circonstances impliquant un coût d'exécution plus élevé que le bénéfice obtenu par le créancier, il n'y a aucun prix pour lequel, s'il avait anticipé les circonstances et en avait négocié, les parties auraient déterminé l'exécution en nature du contrat. Dans ce contexte, tout ce qu'on peut affirmer certainement en ce qui concerne la non-exécution de l'obligation contractuelle en général - même volontaire - est qu'elle a un statut moral ambigu, dépendant des circonstances concrètes. Par conséquent, il n'y a pas de bonnes raisons pour que le système des remèdes successifs à la non-exécution sans justification de l'obligation contractuelle soit basé lui-même sur un préjugé relatif à l'immoralité de la non-exécution en nature du contrat. L'élimination de l'équation de ce préjugé met en évidence les arguments techniques pour lesquels il est possible de limiter le domaine de l'exécution forcée en nature, dans ces cas de manque d'efficacité évidente, par l'institution de l'abus de droit, ainsi que les arguments pour lesquels l'exécution forcée en nature n'est pas un remède prééminent et le créancier n'y est pas tenu par le simple motif qu'elles est possible et présente encore d'intérêt. Ensuite, en accord avec les évolutions réalisées dans le droit comparé, ces solutions reflètent la réalité que l'exécution de l'obligation en nature peut être, parfois, inefficace, de sorte que le découragement dans toutes les situations de défaillance des obligations contractuelles peut être prouvé, à son tour, inopportune du point de vue social. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Abstract:
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