Phalaris arundinacea seedling establishment: effects of canopy complexity in fen, mesocosm, and restoration experiments.

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      Phalaris arundinacea L. (reed canary grass) is a major invader of wetlands in temperate North America; it creates monotypic stands and displaces native vegetation. In this study, the effect of plant canopies on the establishment of P. arundinacea from seed in a fen, fen-like mesocosms, and a fen restoration site was assessed. In Wingra Fen, canopies that were more resistant to P. arundinacea establishment had more species (eight or nine versus four to six species) and higher cover of Aster firmus. In mesocosms planted with Glyceria striata plus 1, 6, or 15 native species, all canopies closed rapidly and prevented P. arundinacea establishment from seed, regardless of the density of the matrix species or the number of added species. Only after gaps were created in the canopy was P. arundinacea able to establish seedlings; then, the 15-species treatment reduced establishment to 48% of that for single-species canopies. A similar experiment in the restoration site produced less cover of native plants, and P. arundinacea recruited more readily. Results suggest that, where conditions are favorable for native plant growth, even species-poor canopies can inhibit P. arundinacea establishment from seed, but when disturbances create gaps, species-rich canopies confer greater resistance to invasion.Key words: diversity, establishment, fen, invasion resistance, species richness, wetlands.Le Phalaris arundinacea L. (phalaris roseau) est un envahisseur majeur dans les terres humides de l'Amérique du nord tempérée; il crée des stations monotypiques et déplace les espèces indigènes de la végétation. Dans cette étude, les auteurs évaluent l'effet de la canopée des plantes sur l'établissement du P. arundinacea à partir de la graine, dans une tourbière basse, dans un mésocosme tourbeux et dans un site de tourbière basse restaurée. Dans la tourbière de Wingra, les canopées qui ont le mieux résisté à l'établissement du P. arundinacea comportent plus d'espèces (huit ou neuf contre quatre à six espèces) ainsi qu'un plus fort couvert en Aster firmus. Dans les mésocosmes plantés de Glyceria striata avec en plus 1, 6 ou 15 espèces indigènes, toutes les canopées se ferment rapidement et préviennent l'établissement du P. arundinacea à partir de graines, indépendamment du nombre d'espèces ajoutées. Ce n'est qu'après avoir créé des ouvertures dans la canopée que le P. arundinacea a pu établir ses plantules; dans ce cas, le traitement avec 15 espèces a réduit l'établissement de 48% par rapport aux canopées ne comportant qu'une espèce. Une expérience similaire conduite sur le site en restauration a produit moins de plantes indigènes, et le recrutement du P. arundinacea a été plus efficace. Les résultats suggèrent que là où les conditions sont favorables à la croissance des espèces indigènes, même les canopées pauvres en espèces peuvent inhiber l'établissement du P. arundinacea à partir de la graine, mais lorsque les perturbations créent des ouvertures, les canopées riches en espèces confèrent une plus grande résistance à l'invasion.Mots clés : diversité, établissement, tourbière basse, résistance à l'invasion, richesse en espèces, terres humides.[Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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