Saving the Republic: State Nostalgia and Slavery Reparations in Media and Political Discourses.

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    • Abstract:
      Memories of slavery have long been a contentious subject, but no more so than when the question of reparations is raised. This article investigates French media and political responses to reparations within the context of international movements that are pressurising European and US governments to engage more actively with the legacies of their slave pasts. The particular reference here is to the citizen-led activist group, the Conseil Représentatif des Associations Noires, whose call for a national debate on reparations in 2012 and 2013 was rejected by the French state and misrepresented by the French media. These responses are placed within the context of both the (first) Taubira law (2001), which recognised slavery as a ‘crime against humanity’, and the ‘memory war’ of 2005–2006. Nostalgia is shown to intersect with state and media responses in a number of ways. First and foremost, reparations are seen as anti-republican in nature, being misunderstood as the divisive work of ethnic minorities. Fears of communitarian fracture invoke nostalgia for an imagined wholeness that preceded the state's act of recognition. Secondly, reparations are defined as ‘impossible’ by appealing to their ‘divine’ irreparability. This article challenges the inertia of state nostalgia and the limitations of media representations by reconnecting reparations to a recognition struggle against racial discrimination. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]
    • Abstract:
      Les mémoires de l'esclavage sont depuis longtemps un sujet controversé, et ce d'autant plus quand la question des réparations est soulevée. Cet article examine des réponses politiques et médiatiques aux réparations dans le contexte des mouvements internationaux qui font pression sur divers gouvernements européens aussi bien que sur le gouvernement américain pour qu'ils s'engagent plus activement dans l'héritage du passé esclavagiste. L'article fait référence en particulier au Conseil Représentatif des Associations Noires, une association militante dirigée par des citoyens qui, en 2012 et 2013, a fait appel à un débat national sur les réparations qui a été rejeté par l'État français et dénaturé par les médias. Nous mettons ces réponses dans le contexte de la (première) loi Taubira (2001), qui a reconnu l'esclavage comme ‘crime contre l'humanité’, aussi bien que ‘la guerre de mémoires’ (2005–2006). Nous montrerons que la nostalgie traverse ces réponses étatiques et médiatiques à plusieurs niveaux. D'abord et avant tout, l'État et les médias définissent la nature des réparations comme étant contre l'idéologie républicaine en les interprétant erronément comme un travail de division mené par des minorités ethniques. La peur d'une fracture communautariste provoque l'émergence d'un discours nostalgique qui imagine l'existence d'un monde antérieur et bien intégré qui a cessé d'exister avant l'acte de reconnaissance portée par l'État. Deuxièmement, l'État et les médias définissent les réparations comme étant ‘impossibles’ en faisant appel à la nature irréparable du crime. Cet article conteste l'inertie de cette nostalgie étatique et enquête sur les limites des représentations médiatiques tout en remettant les réparations dans le contexte d'une lutte pour la reconnaissance et contre la discrimination raciale. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]
    • Abstract:
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