"Not a Shred of Evidence": Settler Colonial Networks of Concealment and the Birtle Indian Residential School.

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  • Author(s): Betke, Tyla (AUTHOR)
  • Source:
    Canadian Historical Review. Dec2023, Vol. 104 Issue 4, p519-544. 26p.
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    • Subject Terms:
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    • Abstract:
      This article examines how the network of settler colonial systems in Canada worked to ensure the widespread and intentional cover-up that allowed one man to remain in the Indian Residential School (irs) system for over two decades (from 1910 to 1932) despite overwhelming evidence of his abuse. Using genocide scholar Andrew Woolford's metaphor of settler colonial mesh as a framework, this article details the 1930 case against Birtle Indian Residential School Principal Henry B. Currie to understand the multiple strategies of concealment used to protect him. A multitude of actors and institutions were involved in the coverup: the Indian agent and the Department of Indian Affairs, the Presbyterian Church, the court systems, and the public press. Strategies of concealment included blatant bribery, transferring accused principals to other schools, document falsification, forced marriages, and misreporting runaways, along with the irs system itself, which kept children from their families and support systems. The article concludes with a discussion of settler claims of ignorance and the role archives play in revealing the truth about abusers within the irs system. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
    • Abstract:
      L'article examine le mode de fonctionnement du réseau de systèmes mis en place par le colonisateur au Canada pour assurer la dissimulation généralisée et intentionnelle qui a permis à un homme de rester dans le système des pensionnats autochtones pendant plus de vingt ans (de 1910 à 1932), malgré les preuves accablantes de maltraitance de sa part. Utilisant comme grille d'analyse la métaphore du filet de la colonie de peuplement introduite par le spécialiste des génocides Andrew Woolford, cet article étudie en détail le procès intenté en 1930 au directeur du pensionnat indien de Birtle, Henry B. Currie, afin de comprendre les multiples stratégies de dissimulation mises en œuvre pour le protéger. Une multitude d'acteurs et d'institutions ont été impliqués dans l'étouffement de l'affaire : l'agent des Indiens et le ministère des Affaires indiennes, l'Église presbytérienne, l'appareil judiciaire et la presse. Les stratégies de dissimulation comprenaient la corruption flagrante, le transfert des directeurs accusés dans d'autres écoles, la falsification de documents, les mariages forcés et les rapports de fugues mensongers, ainsi que le système des pensionnats lui-même, qui éloignait les enfants de leurs familles et de leurs structures de soutien. L'article se termine par une analyse de la prétendue ignorance des colonisateurs et du rôle des archives dans la révélation de la vérité sur les personnes ayant commis de la maltraitance dans le système des pensionnats. [ABSTRACT FROM AUTHOR]